LA SAGA DE L'INSEE

Publié le par fmds21

 
 
 
 
 
 
 
En dévoilant un taux de chômage 2006 à 9,8 %, l’Insee donne le résultat de son enquête emploi, qu'elle était accusée depuis le mois de janvier de retenir pour ne pas ternir le bilan gouvernemental avant les élections. Les contestataires les plus virulents de la statistique officielle en restent bouche bée Le chômage serait le même qu'en 2005, loin des 9,1 % de l'ANPE. Cette dernière annonce que son taux est tombé à 8,6 % en janvier 2007. Ces données sont incohérentes avec les 260 000 créations d'emplois enregistrées en 2006. De plus, on constate des variations anormales entre les trimestres, a expliqué le directeur des statistiques sociales. Mais ses explications très techniques sur les taux de non-réponse et les variations anormales des résultats d'une vague d'entretiens à l'autre n'ont pas convaincu les dissidents. Ces incertitudes ne sont pas nouvelles, il y a toujours une marge d'erreur, indique la CGT-Insee. En octobre, l’Insee publiera un chiffre à la hausse. L'Insee n'a pas assez confiance en ses outils et trop peur de faire des vagues, a conclu le collectif de chercheurs et syndicalistes ACDC. Au même moment la BCE annonce un nouveau relèvement d'un quart de point de son principal taux à 3,75 %, un sommet depuis cinq ans et demi. Son président, a déclaré hier, je ne dis pas que les taux de la BCE ont atteint un pic. Mais après sept hausses en quinze mois la fin est proche, a-t-il laissé entendre. Une surveillance reste prévue car les risques d'inflation, bien que contenus, demeurent. Bien qu’une remontée importante des taux ne soit paraît il pas à l'ordre du jour, les économistes prévoient néanmoins un relèvement à 4 % au mois de juin. Pour qui n’aurait pas bien compris les taux élevés renforcent la valeur de l’€, ce qui défavorise les exportations donc l’emploi. Pourquoi Monsieur Trichet président français de la BCE est il un gardien aussi orthodoxe de l’inflation tout simplement parce qu’elle est un impôt sur le capital et pénalise de ce fait la rente. Tout le système libéral est basé sur le rendement financier donc les travailleurs payent par le chômage et les bas salaires tout se tient.

Publié dans Société

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