LA REDACTION DU MONDE DESAVOUE JEAN-MARIE COLOMBANI

Publié le par fmds21

 
Jean-Marie Colombani patron depuis treize ans est évincé démocratiquement. Il n’a obtenu que 48,49 % des voix des journalistes, il lui en fallait 60 % pour décrocher un troisième mandat à la tête du groupe. Le camouflet est terrible il était le seul candidat à sa succession. Pourquoi un tel désaveu ? Beaucoup de raisons peuvent l’expliquer en premier rang le manque de clarté quant aux fonctions de Jean-Marie Colombani. Au fil du temps, il a cumulé les fonctions de P-DG et de directeur, ce qui a fini par brouiller son image. Il lui était aussi reproché une gestion solitaire du pouvoir, ainsi que la politique de groupe, qui a conduit à un endettement important. Il a fait une campagne à la Sarkozy, en tenant un discours de campagne qui jouait sur la peur, son discours de campagne basé sur c’est moi ou le chaos, n’a pas fonctionné. Colombani a été aussi pénalisé par le résultat économique et financier : 146 millions de déficit cumulé sur les 6 derniers années. Avant le rachat, le Monde était en bonne santé, gagnait de l’argent, les journalistes étaient privilégiés dans leurs conditions de travail. Pour les journalistes l’intégration dans le groupe Le Monde a été un échec Colombani pour eux était l’artisan de l’arnaque, il fallait s’attendre à une sanction un fossé s’était creusé entre lui et les journalistes et la direction. C'est la fin d'une ère pour que le Monde fonctionne, il faut un P-DG qui pédège, un directeur qui dirige le journal et ne fait pas des tas de business à côté, et l’autorité morale du président du conseil de surveillance. C’est à Alain Minc, président du conseil de surveillance que le journal revient désormais il doit mettre un terme à la crise et pourrait proposer rapidement un nouveau candidat Pierre Jeantet numéro deux du groupe.

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