LE CINEMA EN CONTINU

Publié le par fmds21

Depuis son élection Sarkozy joue, avec un certain succès médiatique, le rôle de la star hollywoodienne. Pourtant le firmament à la rentrée n’est pas aussi bleu que prévu, croissance en berne, déficits qui se creusent, commerce extérieur qui plonge dangereusement, riposte des enseignants prévisible à la rentrée, la mesure la plus démagogique et la plus mensongère de sa campagne électorale la rétroactivité des crédits d'impôts pour des emprunts immobiliers souscrits avant le 6 mai a été retoquée par le conseil constitutionnel (comment un avocat de formation ne pouvait il pas le savoir ? Il a tout simplement trompé ceux qui l’ont crû)… En portant de 20% à 40% la réduction des impôts pour la première année cette mesure chiffrée à 840 millions € va encore offrir plus d’argent à une même catégorie de la population. Cette réponse médiatique sous forme de mise en scène ridicule relève d’un certain infantilisme comme un gamin qui se serait fait taper sur les doigts il défie la constitution et ceux qui sont chargés de la faire respecter. En tentant de faire croire que ce n’est pas de sa faute il masque la réalité qui est toujours la même plus d’argent pour une catégorie de la population rien pour l’immense majorité des français qui rencontrent d’énormes difficultés de pouvoir d’achat. Pour faire plus dans le populisme il demande une modification du code pénal pour pouvoir juger les auteurs de crimes déclarés irresponsables pénalement. Il s’agit de légiférer pour moins de 1%  des crimes. Cette mesure est contraire aux droits de l’homme, apaisera t elle la souffrance des familles ? Pas sûr assister au délire d’un fou est ce salutaire ? La bonne solution est d’aider, de prendre en charge la douleur des victimes, pour cela il ne faut pas d’effets d’annonce mais des moyens. Son inquiétante obsession à vouloir modeler les lois et la justice pour lui permettre de faire ce que bon lui semble devient inquiétant. L’exemple le plus frappant est qu’après avoir nommé une commission d’enquête sur l’affaire Libyenne il refuse que son épouse mandatée par lui-même pour intervenir dans le dossier soit entendue. Il s’agit ici d’un déni de justice la loi est claire tout citoyen doit répondre devant une commission s’il est convoqué. Invoquer la séparation des pouvoirs ne change rien à l’affaire à moins que les français n’aient pas élu Sarkozy seul mais le couple et pourquoi pas toute la famille. Nous n’avons plus Cécilia mais Eugénie de Guzman. La voie du bonapartisme est largement ouverte ce président marionnette gouverne sans contre pouvoir, sans contrôle. Pour continuer dans les effets d’annonce, complaisamment, Attali va présider une énième commission sur les freins à la croissance alors que moult rapports ont déjà été faits. Le parlement ne fera donc plus les lois, les décisions seront prises en fonction des écrits que l’imperator aura dictés aux commissions. Pendant ce temps la politique néolibérale de classe, les cadeaux fiscaux aux nantis font de plus en plus de victimes elles s’enfoncent à la vitesse grand V dans la pauvreté. Pour ceux là Sarkozy n’a aucune compassion, rien, pas une mesure, pas un mot, si ce n’est pour dire que c’est de leur faute, qu’ils n’ont qu’à travailler plus. Dans le sillage de sa politique le maire UMP d’Argenteuil Georges Morton achète des produits répulsifs nauséabonds appelés «Malodore» pour les faire diffuser où stationnent les SDF ce qui a été fait au niveau des sorties de secours d’un centre commercial. Le produit est toxique et irritant, il ne faut pas le respirer, on chasse donc les SDF comme des rats, à quand l’enfermement, pourquoi pas leur élimination.  Les pauvres n’ont aucunement droit de cité dans le royaume Sarko pourtant il en fabrique à tour de bras. Depuis 2002 cette politique Reaganienne, Thatchérienne est appliquée avec les résultats que l’on connait pour compenser il faut donc qu’il accélère en permanence pour faire illusion.

Publié dans Politique française

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F
Bien sûr brigetoun la ruputre celon sarko c'est brutalité et régression, nous le savions, nous le constatons, il nous reste à le dénoncer. Alain 
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B
et en prime appeler cette vitesse plus grande au prix de la brutalité "rupture" alors que ce n'est qu'agravation
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