DE LA REPUBLIQUE AU SECOND EMPIRE A L'ETAT FRANCAIS
Pour un président fêter l’anniversaire de son élection en invitant les députés pourquoi pas. Il dispose d’une majorité écrasante environ 320 députés, lorsque 262 répondent présents ce n’est pas si mal. Ils savaient que sur le plan matériel ils seraient bien reçus. Par contre ce qui commence à choquer c’est que le président demande à ces représentants du peuple, élus au parlement par les citoyens, de mettre le doigt sur la couture du pantalon ou de la jupe pour faire tout ce qu’il demande. La nous ne sommes plus en République mais en monarchie. Il leur a même reproché, sur les sans-papiers, de n’être pas assez de droite en précisant que l’opinion est avec lui. Ainsi il s’identifie à l’extrême droite et à l’Etat Français, de plus il somme les députés d’en faire autant, inquiétant pour notre démocratie. Plus inquiétant encore pour tenter de justifier la situation catastrophique dans laquelle il s’est placé Sarkozy s’en est pris à ses prédécesseurs avec une violence qui a sidéré les députés. Comment peut on en honnête homme s’en prendre au général de Gaulle à Jacques Chirac sans se renier soi même n’a-t-il pas participé à la gestion pleine et entière du pays avec lui ? N’a t il donc aucune part de responsabilité ? Quand à Mitterrand la rengaine des 35 heures commence à être usée. Au moins il avait consulté le peuple sur l’UE et n’aurait jamais participé au déni de démocratie que Sarkozy à commis avec le TME. En fait il s’est montré sous son vrai jour, celui d’un minable, d’un petit, d’un incapable, qui justifie son incurie en la reportant sur les autres. Non content de cela il a violemment attaqué la presse en disant que dans un pays où il n'y a plus d'opposition, la presse s'attribue la fonction d'opposition. Il lui reproche de n’être pas assez aux ordres de ne pas relayer sa parole comme il l’entend de ne pas le soutenir en période de difficulté. Est-il atteint de paranoïa ? Si ce n’est pas le cas il s’agit de pouvoir personnel et comme tous ceux qui le pratique il ne supporte pas de contre pouvoir, d’opposition. Le parlement est muselé, aux ordres, la justice est mise au pas, la plus part des médias, télévisions, radios, presse écrite, sont dans les mains de ses amis financiers et lui cirent honteusement les pompes, le peu qui résiste doit rentrer dans le rang. Nous sommes retournés au second empire, il s’agite dans tous les sens, légifère sur proposition de commissions ad hoc, Badinguet dans toute sa magnificence. Il veut constitutionnaliser le régime présidentiel pour mieux exprimer le pouvoir personnel seul moyen, sous couvert d’un simulacre de démocratie, d’appliquer un néolibéralisme pur et dur. Un comble certains dans l’opposition sont prêts à le soutenir n’y voient ils pas les avantages qu’ils pourraient en tirer alors qu’ils devraient proposer une VIème République avec un régime primo ministériel.