SARKOZY QUEL OBJECTIF

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Il se déplace à chaque fait divers, s’agite, avance n’importe quoi (taxe professionnelle, premier tiers prévisionnel…), promet tout et son contraire, mais en fait ses extravagances de bonimenteur de foire ne change rien à la situation catastrophique des salariés de notre pays. Son étoile pâlit de plus en plus et pour cause qui peut encore le bateleur excité aux vues des résultats. Le comble de sa flagornerie va jusqu’à parler d’égalité, de justice sociale, de juste répartition des profits, d’augmentation du pouvoir d’achat, de rémunération du travail présentée sous le scandaleux vocable du slogan travailler plus pour gagner plus, qui est vite devenu travailler plus pour gagner moins et être exploiter plus. Qui peut oublier le scandaleux bouclier fiscal qui protège ses amis de l’impôt, qui leur permet de transmettre sans redistribution ce qu’ils ont acquis. Ce qui créer le modèle le plus inique d’accumulation des richesses, la constitution des classes de privilégiés. Où est la moralité Sarkozyenne alors qu’il a fait bondir son salaire de 143% ? Où est la moralité Parisotte du MEDEF alors que les grandes entreprises ont réalisé des bénéfices exorbitants en 2008 (Total 13 milliards d’€ ! ! !). Que le salaire moyen des 50 premiers patrons de ces entreprises est de 310 fois le SMIC et que certains de ces prédateurs ont augmenté leur salaire de 47% en un an ! ! ! La propagande médiatique nous rabâche que si les salariés sont pauvres c’est à cause de la crise. Bien sûr il y a crise mais la faute incombe à qui ? Aux amis de Sarkozy qu’il abreuve de milliards. Cette crise était prévisible, de nombreuses secousses en avaient déjà montré les prémices, certains économistes l’avaient annoncée. C’est une crise structurelle (elle dépend du système libéral qui l’engendre et le conduit à la faillite) et non une crise conjoncturelle. Les néolibéraux pures et durs continuent dans leur obstination à nier la réalité des faits qu’ils connaissent et ne veulent entendre. Ceux qui se font des illusions sur l’objectif de Sarkozy à guérir le capitalisme de ses maux doivent ouvrir les yeux c’est un boniment une sornette de plus répétée à l’envie par tous ses inféodés, les médias… voire même certains politiques de l’opposition dont le rêve est d’être les supplétifs d’un aménagement du système sans le changer en profondeur.  Non son objectif est de profiter de la crise pour continuer et amplifier la remise en cause du système social, de casser tous les acquis sociaux hérités de l’après guerre, d’affaiblir au maximum l’ETAT en bradant les services publics à ses amis prédateurs. Après avoir pris le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif, mis sous sa coupe le pouvoir judiciaire et tous les contre pouvoir, les derniers en date l’audio visuel et la statistique nationale. Sous prétexte d’un sommet social il annonce un sommet à l’Elysée convoque les représentants syndicaux pour leur dicter leur conduite et leur indiquer ce qu’ils doivent accepter surtout pas une revalorisation indispensable des salaires. Sur les Antilles il se garde bien d’aller se promener et jouer le baratineur, là bas aussi son objectif est le même ne rien céder, pour se faire il laisse pourrir la situation, masse des bataillons de gendarmerie et de CRS, n’hésitera pas à tirer sur la foule si besoin. Au cours du sommet il aura beau jeu de dire aux syndicats circulez il n’y a rien à voir, regardez les départements d’outre mer je ferai de même en France. Nous devons avoir conscience que la situation dans les départements d’outre mer même si elle est complexe et différente sur le plan historique a pour cause et origine les mêmes conditions de scandaleuses inégalités, de chômage, de pouvoir d’achat, de bas  salaires, que nous subissons en métropole. Nous ferions bien de nous inspirer de leur action, les soutenir, notre combat doit être commun. Ceux qui croient encore que l’on peut aménager le libéralisme se trompent. La répartition des richesses ne se fera pas sous ce régime politique, faut il encore rappeler que la France en faisant un point de croissance crée 18 milliards de richesses supplémentaires on nous dit que les caisses sont vides en fait le système libéral, les libéraux de droite comme de gauche se sont évertués à les siphonner pour remplir les cagnottes du privé. Le parti de gauche condamne cette politique c’est pourquoi il s’est engagé dans les élections européennes sur une autre ligne politique car la solution passe par une UE sociale. Le dernier revers de la gauche sociale démocrate en Italie doit faire comprendre que la solution politique n’est pas de ce côté là. 

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