CINQ ANS DE CALVAIRE POUR INGRID BETANCOURT

Publié le par fmds21

Voilà cinq ans, au 23 février, qu’Ingrid Betancourt, citoyenne française, est prisonnière, otage de la guérilla en Colombie... Cinq ans de cauchemar pour elle, pour sa famille et pour ses proches. J’ai entendu sa sœur au journal de 20h sur France 2, commenter un entretien avec le président Uribe. Comme elle nous devons tous partager son inquiétude face à la position du Président Colombien qui envisage une solution militaire. Nous devons comprendre cet appel et l’angoisse qu’il recouvre. C’est aussi l’expression légitime d’un espoir. Une issue positive reste possible. Les autorités françaises doivent peser de tout leur poids et montrer la plus grande détermination. D’abord pour empêcher une intervention militaire en s’opposant aux appels du Président colombien Alvaro Uribe qui menace de façon consternante d’en arriver à cette dangereuse extrémité les américains qui ont des ressortissants prisonniers er les moyens militaires n’envisagent pas cette solution. Celle-ci serait fatale pour les otages. La France devrait aussi prendre les initiatives nécessaires pour que s’enclenche un processus de vraies négociations entre toutes les parties concernées, y compris l’administration américaine qui jusqu’ici a soutenu les autorités colombiennes dans leur refus de toute négociation pour un échange humanitaire. La libération d’Ingrid Bétancourt et de l’ensemble des prisonniers serait un acte important pour l’issue du conflit qui déchire la Colombie depuis plus de quarante ans. La France a des moyens pour agir pour la libération d'Ingrid Bétancourt : les autorités françaises doivent montrer la plus grande détermination.

Publié dans Monde

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