EQUATEUR LE TRIOMPHE DU OUI

Publié le par fmds21

Les Equatoriens ont répondu oui à 78,1 %, non à 11,5 % des suffrages (selon un sondage sortie des urnes) à la question posée par le président Rafael Correa (socialiste) d’accepter la convocation d’une Assemblée constituante. Cette consultation populaire du dimanche 15 avril ne laisse aucun doute quant au choix des Equatoriens ils veulent qu'une Assemblée constituante puisse porter la volonté de changement du pays. Le président de la République élu en novembre dernier ne dispose d'aucun député au Congrès aujourd’hui sera t il à même d'arbitrer entre toutes les composantes politiques de la société la question est posée par l’opposition. Mais un tel résultat doit aussi amener l'opposition de droite à redéfinir ses stratégies face à la réalité du pays. Etant donné son immobilisme, son manque de clarté face à ce qui se passe, la majorité des citoyens s'est prononcée pour le oui. Le président Correa a raison de dire qu'il incarne une rupture vis-à-vis de la classe politique traditionnelle. En effet, son gouvernement a inauguré une nouvelle forme de gestion politique. On ne peut pas le combattre avec les tactiques de l'opposition classique. Le résultat de dimanche montre que ses adversaires se sont fourvoyés. Correa est imperméable aux critiques relevant du jeu politique traditionnel il a lui-même fait entrer la politique dans une autre époque, une autre dimension. (sources courrier international)
La lutte contre le libéralisme prend forme en Amérique latine c’est une éclatante victoire pour tous ces petits pays qui après en avoir subi le joug au point de mettre l’Argentine en faillite s’en libèrent. Quel bel exemple pour notre pays qui lâchement sans résistance en accepte toutes les injustices. Nous avons la démonstration que démocratiquement sur des bases claires le peuple peut le rejeter. Pour cela il faut tout simplement avoir la volonté de le faire. Comment pouvons nous accepter que dans le pays des droits de l’homme les valeurs de la République soient remises en cause, les injustices de plus en plus criantes, les acquis sociaux remis en cause, l’individualisme institué en dogme face au bien commun… Parce que nous l’acceptons avec cynisme, indifférence, en laissant annihilé nos capacités de réflexions par les chantres de la pensée unique, des médias qui sont dans les mains des grands groupes financiers. Notre génération sera sévèrement jugée par nos petits enfants pour avoir accepté cette régression historique et injustifiée. Nous savons que nous allons dans le mur et conservons la trajectoire. Notre pays devrait être comme il l’a toujours été un exemple pour l’Europe. Nous avons les capacités, les possibilités de contrer le libéralisme. Alors au premier tour notre vote doit l’indiquer clairement.

Publié dans Monde

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B
moi itou, Alain
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F
brigetoun la démocratie c'est respecter le vote de l'autre et sutout lui permettre de l'exprimer. C'est pourquoi je suis fier d'être démocrate et socialiste. Alain
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B
mais je n'ai pas foi dans ton choix, vois-tu
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F
brigetoun il ne faut pas croiser les doigts il faut faire comme eux agir voter c'est le seul moyen démocratique légal et populaire. Alain
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B
croisons les doigts
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