REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE RSA

Publié le par fmds21

Une belle idée défendue par Martin Hirsch, exprimée en ces termes par la commission de 2005 : Il n’est pas acceptable qu’une personne qui travaille ait des revenus inférieurs au seuil de pauvreté. La moralité, la dignité humaine, la décence, voudrait qu’elle ne soit pas à exprimer. Ce n’est pas un problème de gauche ou de droite il s’agit tout au contraire d’un grave disfonctionnement de notre société ou l’on méprise l’homme au point de ne pas respecter son travail, de l’exploiter jusqu'à lui faire perdre sa dignité. Entré au gouvernement Martin Hirsch est chargé de la mise en musique du RSA façon Sarkozy c'est-à-dire l’expérimenter sur 27 départements mais dans une forme très édulcorée par rapport aux préconisations de la commission (il ne concernera que  90.000 citoyens). Il était prévu de verser le RSA à toutes les personnes qui en travaillant touchent  un revenu inférieur au seuil de pauvreté (7,1 millions de travailleurs en 2005) dans sa forme actuelle il ne sera attribué qu’aux seuls allocataires du RMI (1 211 000 en mars 2007) ou de l’API (182 300 en 2005). Dans son ambition initiale il était évaluée entre 6 et 8 milliards d’€ il est réduite à 25 millions d’€ en se limitant à apporter un complément aux prestations existantes et en délimitant les zones géographiques. Le système présente à moyen terme les germes de tous les défauts de l’incitation monétaire à reprendre n’importe quel travail ce qui ne manquera pas d’encourager les petits boulots et leur exploitation maximum par les entreprises ce qui crée la pauvreté salariale. Dans les pays où il n’y a pas ou peu de petits boulots il n’y a pas besoin d’instituer le RSA. La vraie question que l’on doit se poser est la suivante : est ce à l’Etat, donc aux contribuables à payer les salariés, pour que les entreprises, qui abusent des petits boulots et du temps partiel, en particulier pour les femmes, fassent des profits mirobolants ? Les chômeurs et les associations qui après avoir entendu Martin Hirsch restent dubitatifs. Même si pour lui son idée tient la route et s’il est animé de bonne volonté beaucoup n’y croient pas. Il faut se sortir de l’idée malsaine et perverse qui consiste à répéter à la cantonade et à croire que les français choisissent de rester longtemps chômeurs, rmistes. S’ils ne travaillent pas c’est qu’on ne leur propose pas de travail, que les entreprises au lieu de prendre leurs responsabilités profitent de la situation et des opportunités offertes. Le travail doit être rémunéré à sa juste valeur par le seul salaire et non par une subvention. Quelle contradiction, quel désaveux pour les marionnettes politiques qui nous ont seriné pendant toute la campagne électorale la valeur travail, le travailler plus pour gagner plus. Que devient la gauche, même si elle est se pare de bon sentiments, lorsqu’elle applique propose de telles solutions ?   

Publié dans Société

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F
brigetoun aucun doute c'est fait pour ça. Attendre de l'humanisme et de la moralité des néolibéraux c'est de l'illusion pure. Alain
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C
Oui Alain, et quand je pense que Martin Hirsh se met au service de sa majesté ...............
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B
un peu peur aissi que l'on s'appuie dessus pour justifier une limitation encore plus drastique des revenus de ceux qui ne "voudront" ou ne pourront trouver aucun travail
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