LA LUTTE CONTRE LE CHOMAGE EST LA PRIORITE DU MOMENT !

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I - LE CHOMAGE ACTUEL EST D’UNE AMPLEUR SANS PRECEDENT !

Depuis toujours, la lutte contre le chômage est le parent pauvre de la politique : personne n’en parle, ni au gouvernement ; ni dans les partis politiques de droite comme au parti socialiste. Tant le fait de jeter sur le carreau des tombereaux entiers de salariés promis à la mort sociale n’indigne plus personne !

Or, l’ampleur du chômage est sans précédent : la pire jamais constatée au cours de ces 35 dernières années : pire que lors du premier choc pétrolier de 1975. Pire encore que lors de la récession de 1993. Avec 90 000 nouveaux demandeurs d’emploi constatés en janvier 2009, ces chiffres sont deux à trois fois plus importants qu’en 1993 ! Et Sarkozy cadenasse les médias, de peur qu’elle ne divulgue cette information majeure.

Bien plus, se développent de plus en plus les marchés de la misère : par exemple, porte de Vanves ou porte de Montreuil, des gens, qui n’ont plus rien, vendent à même le sol de vieux vêtements, des médicaments, de la nourriture périmée, un euro ou un euro cinquante.

Surtout, Sarkozy ne se donne même pas les moyens de faire une politique de l’emploi digne de ce nom. Aujourd’hui, chaque français sait qu’un salarié licencié ne retrouvera pas de nouvel emploi. Quant au parti socialiste, il est totalement incapable de faire des propositions précises en la matière, tellement il a rompu avec toute velléité d’aider les classes populaires.

Au Parti de Gauche, nous souhaitons véritablement aider les ouvriers, les chômeurs et les jeunes, dont plus personne ne parle. Notre parti a remporté 6,5% des voix aux élections européennes, dans le cadre du front de gauche avec le parti communiste et gauche unitaire de Christian Piquet, en dénonçant l’Europe libérale voulue par le traité de Lisbonne.

Aujourd’hui, il critique sans nuance l’ultralibéralisme de Sarkozy, où les individus licenciés et les jeunes sans travail ne valent pas un kopek ! Il se bat de toutes ses forces, afin que l’afflux quotidien de chômeurs ne tombe pas dans un océan d’indifférence et de banalisation. Il dénonce l’ampleur sans précédent du chômage actuel, et les mensonges des médias officiels, qui cachent la vérité aux français ! …/…

II - LES PROPOSITIONS DU PARTI DE GAUCHE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE CHOMAGE

Aujourd’hui, les patrons peuvent faire les pires tricheries, afin de « justifier » ensuite les plans sociaux : donner des commandes à une autre entreprise de façon à « couler » la boite que l’on veut fermer. Etablir une production parallèle ; laisser vieillir les équipements, mettre un site en liquidation judiciaire, de façon à ce que ce soit la collectivité qui paye les salaires et le plan social… Ces pratiques sont la conséquence directe d’employeurs qui se sentent tout puissants, et qui peuvent faire ce que bon leur semble.

- Voilà pourquoi, il importe absolument de rétablir l’autorisation administrative de licenciement. Afin de redonner à l’inspecteur du travail le pouvoir de contrôler la réalité du motif économique invoqué par l’employeur qui veut licencier. Ce contrôle permettra de faire le ménage entre les plans sociaux justifiés par de véritables difficultés économiques et les plans sociaux de complaisance.

- De donner un pouvoir de veto suspensif au comité d’entreprise.

Le comité d’entreprise doit pouvoir véritablement faire obstacle aux décisions des patrons. En particulier, il vérifiera la réalité du motif économique, et disposera d’un pouvoir suspensif. L’inspecteur du travail arrêtera la décision définitive. Cette proposition constitue une véritable révolution dans l’entreprise, puisque, pour la première fois, les salariés, à travers leur comité d’entreprise détiendront un véritable pouvoir.

- Prévoir une obligation légale individuelle de reclassement.

Aujourd’hui, les syndicalistes se battent pour une simple prime de départ. Et ont renoncé à lutter pour le maintien des salariés dans l’entreprise. Voilà pourquoi le parti de gauche demande la création d’une obligation légale et individuelle de reclassement faite à chaque salarié licencié, à salaire et qualifications égales, dans un rayon maximum de 200 kilomètres.

- Créer un million de contrats aidés subventionnés par l’Etat dans les mairies et les associations, sur le modèle des emplois jeunes. Dans tous les cas, il s’agira de contrats de travail d’une durée de cinq ans, respectueux du code du travail, rémunérés sur la base minimale du SMIC. Ils offriront des taux de retour à l’emploi durable de l’ordre de 65%, ce qui permettra à son bénéficiaire de sortir véritablement de la précarité.

Par ailleurs, le parti de gauche lance une grande campagne d’intervention auprès des jeunes, des classes populaires et des chômeurs, pour faire connaître ses propositions en matière d‘emploi. Voilà pourquoi tous ceux qui le souhaitent peuvent venir nous rejoindre dans ce travail militant, en nous écrivant à l’adresse mail :

commission-précarité-chomage@lepartidegauche.fr

N’hésitons pas à le répéter : le parti de gauche se doit de dénoncer l’ampleur sans précédent du chômage actuel, du jamais vu au cours de ces 35 dernières années.

Et faire des contre-propositions précises en la matière. Toute son énergie doit miser à faire de la lutte contre le chômage actuel la priorité numéro un du moment !

 

Publié dans Parti de Gauche

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